Comme un signe du destin le tout petit bébé des concepts culturels créés en Afrique francophone “le Yaoundé Music Expo” qui souffle sur sa quatrième bougie , hante les âmes et les esprits des acteurs culturels de la sous région Afrique Centrale présents à Yaoundé au Cameroun.
Tout d’abord d’entrer de jeux c’est un évènement fédérateur, de rencontre entre les professionnels de la musique et les acteurs culturels qui se réunissent pour penser et diagnostiquer sur la même table les problèmes qui minent le secteur culturel dans son sens large .
Une idée originale partie des sentiers battus , pensée et mûrie par un camerounais en la personne d’Isidore TAMEU, manager , producteur artistique , nom bien infiltré dans la sphère musicale Camerounaise et Africaine. 4 ans déjà que cette rencontre des Acteurs et Professionnels de l’Art Musicale fait son bonhomme de chemin dans la ville de Yaoundé capitale politique du Cameroun .
Rappelons le . Ouvert depuis le 20 de ce mois en cours une belle brochette des acteurs culturels de la scène Africaine sont réunis à Yaoundé pour réfléchir , penser , apporter des solutions sur ceux qui coincent dans l’avancement du secteur culturel en Afrique francophone, secteur qui éprouve encore d’énormes difficultés.
Des thématiques, aux panelistes aussi riche et variés trillés sur le volet sous le regard vigilant du comité d’organisation de cette 4ieme édition du Yaoundé Music Expo placé sous le signe : «la musique au Cameroun : un patrimoine vivant à développer et à célébrer» un thème qui interpelle à plus d’un titre .
Ce 21 mars le public venue en masse , absent pour la plupart en journée lors des conférences débat au siège de l’UNESCO à Yaoundé ,on pouvait lire sur les visages à travers l’exécution d’un pas de danse ,delecté avec maestria cette musique datant hors des enregistrements studios , le son du piano, la basse, le balafon , l’arrangement des accords , les voix angéliques , sur cette scène du 21 mars au Centre Culturel Ubuntu le collectif le kemit 7; le Groupe Macase, l’artiste Adango, Jean Louis Mbé, le retour fulgurant sur la scène de Jordan le Monstre qui donne le là de cette soirée un rap afro Bit en live du jamais vu , sa transpirait de partout à grosse goûte , c’était fluide, du nectar musical ; les frères et amis promoteurs Culturels présents, les invités spéciaux de la deuxième phase des chantiers musicaux du Cameroun en Provenance de la Côte d’Ivoire, du Mali , du Tchad, du Sénégal, du Burkina Faso à l’école de la musique que nous a légué le feue Manu DIBANGO un 24 mars résonnait dans les méandres avec cette belle hommage , de la “Soul Makossa” repris en coeur part tous, sans frontière aucune , grâce au concours de son fils spirituel “Ruben BINAM” : «la lumière brille ce soir sur la musique camerounaise» le dit -il en coulant une larme.
Le réseautage a pris corps , les échanges de contact se glissaient.
Tout n’est pas fini , quelques acteurs culturels sortent et se démarquent du lot pour la musique camerounaise malgré le fait que les décideurs tardent encore à suivre la chaîne, des évènements comme le “YAMEX” vienne sonné le son de cloche et ce 21 mars les bouches ce sont tus, le professionnalisme a primé .
Il ne reste plus que cette journée du 22 et 23 mars pour les retardataires et cette quatrième édition du Yaoundé Music Expo rendra sa copie avec en souvenir la date “du 21 mars 2024 au Centre Culturel Ubuntu, l’inédit s’est produit”.